Beigbeder à bride abattue

Avec un sens de la formule et un ton provocateur folâtrant avec l’humeur, l’écrivain français se confie. Il ne se sent pas bien dans notre époque.

Frédéric Beigbeder (Neuilly-sur-Seine, 1965).
Frédéric Beigbeder (Neuilly-sur-Seine, 1965). ©Lara Micheli

Pauvre Frédéric Beigbeder, serions-nous tenté d’écrire, s’il n’y avait eu la raison pour laquelle il dit avoir écrit ce livre. Afin d’expliquer à sa fille, Oona, 3 ans à l’époque (en 2018), pourquoi des vandales ont couvert d’insultes sa maison et sa voiture le traitant de "violeur", de "salaud". En cause, selon l’auteur français de 57 ans, le fait qu’il aurait signé une pétition, celle des "343 salauds", contre la pénalisation des clients de prostituées. Cela valait-il vraiment cet ouvrage ? Qu’il signe chez Albin Michel, une première, alors qu’il a, à de rares exceptions, toujours été fidèle à Grasset depuis 1994.

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