Géricault, la cruauté du quotidien

A Gand, Géricault, grand romantique évalué par la force de ses engagements.

Roger Pierre Turine
Géricault, la cruauté du quotidien

Théodore Géricault (1791-1824) fut un très grand peintre ! Un homme qu’un don inné pour la couleur, la composition, les sujets brûlants, guida à l’avant-garde de courants picturaux révolutionnaires. Il eut pourtant la vie brève, mourut à 33 ans après une longue agonie. Des portraits de l’homme malade par ses contemporains indiquent à quel point il fut meurtri dans sa chair. Les artistes qui meurent jeunes bénéficieraient-ils d’un supplément d’aura conforté par la puissance d’un art à bride abattue ? Songeons à Van Gogh, à Wouters chez nous, à Schiele, tous disparus avant 40 ans. Auraient-ils, vivant plus vieux, commis une œuvre aussi dense, aussi ramassée et poignante que la leur, consommée parfois en moins de dix ans ?

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