Toutes les expos de l’automne à ne pas rater
A vos agendas ! L'automne qui vient sera riche en expositions et événements d'art en Belgique et à l'étranger. Avec une sélections des grands événements. Découvrez notre agenda, mois par mois, de ce qu'il y aura de meilleur!
- Publié le 26-08-2014 à 07h14
- Mis à jour le 27-08-2014 à 11h36
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Même s’il n’y a cette automne comme grande Biennale neuve que celle de Sao Paulo qui s’ouvre le 6 septembre avec comme titre intriguant, « How to talk aout things that don't exist »(on peut aussi, encore visiter la Biennale de Venise en architecture, dirigée par Rem Koolhaas, jusqu’au 23 novembre, avec un très réussi pavillon belge), ni Europalia (la Turquie, c’est pour 2015), et même si Mons 2015 c’est forcément l’an prochain, de très nombreux événements auront lieu cet automne dans tous les domaines de l’art, de l’art brut aux arts anciens, des arts premiers à l’art contemporain. Et la liste des expositions à visiter commence en force dès le début septembre.
Picasso et Arnault
Du côté des nouveaux lieux à découvrir, deux événements majeurs auront lieu à Paris avec le 25 octobre, la réouverture fort attendue du musée Picasso, fermé depuis août 2009, qui aura une extension de 2000 mètres carrés d’exposition, pour atteindre 5700 mètres carrés d’expos et montrer en permanence 500 oeuvres. Ces derniers mois, c’est surtout le conflit entre une partie du personnel du musée et l’ex-directrice, Anne Baldassari, qui fit l’actualité. Elle a été remplacée au pied levé, le 3 juin dernier, par Laurent Le Bon, l’ex-directeur du Centre Pompidou à Metz qui a montré là, tout son talent.
On attend aussi cet automne, le 27 octobre, l’ouverture de la « Fondation Louis-Vuitton pour la création » avec la collection d’art contemporain de Bernard Arnault (le concurrent de François Pinault), dans un bâtiment futuriste et translucide Franck Gehry au milieu du jardin d’acclimatation, près du bois de Boulogne. Un bâtiment de 11700 mètres carrés, comme un voilier aux voiles de verre enveloppant un « iceberg » de formes blanches (13500 mètres carrés de verrières). Si on a beaucoup vu des pans de l’immense collection Pinault, on connaît bien moins celle de Bernard Arnault, conseillé par Suzanne Pagé, l’ancienne directrice du musée d’Art moderne de la ville de Paris. L’exposition initiale aura pour invité Olafur Eliasson, le grand artiste islando-danois, basé à Berlin qui réalise de somptueuses installations jouant sur les perceptions. On se souvient du soleil artificiel qu’il avait installé dans le grand Hall de la Tate Modern à Londres. L’exposition dialoguera avec la première rétrospective européenne que le Centre Pompidou consacrera à l’œuvre de Frank Gehry à partir d’octobre 2014.
Surcoût record
On annonce aussi pour la fin-décembre, l’ouverture –enfin- du musée des Confluences à Lyon, immense paquebot, à l’architecture folle et déconstruite de Coop Immelb(l)au. Un musée universel sur les civilisations, sur 21000 mètres carrés. Mais aussi un musée qui bat tous les records en matière de retards et de surcoûts (le coût estimé de 60 millions d’euros au départ est devenu 364 millions d’euros aujourd’hui !).
En Belgique, on attend début 2015, pour Mons 2015, l’ouverture à La Louvière du nouveau musée de la céramique, autour des trois fours-bouteilles, musée des architectes « Coton – De Visscher - Lelion - Nottebaert – Vincentelli » qui sera dirigé par Ludovic Recchia.
Les travaux d’extension et de rénovation du BPS 22 à Charleroi sont en cours et le musée réouvrira en 2015 pour Mons 2015.
Le musée des Beaux-Arts d’Anvers restera lui fermé pour de grands travaux d’agrandissement jusqu’en 2018. Le musée d’Afrique centrale à Tervuren rouvrira lui à l’automne 2016, après de grands travaux.
L’inconnu
Par contre, cela reste toujours le brouillard pour la réouverture réclamée de toute part, du musée d’Art moderne. On a maintenant deux lieux d’implantation annoncés pour le même projet dont aucun n’est idéal: dans les anciens établissements Vanderborght (coût : dix millions d’euros) ou dans le magasin Citroën, magnifique « bateau » Art deco près du Canal, à Bruxelles. C’est ce lieu que privilégie la Région bruxelloise, mais il faut encore faire des études de faisabilité pour implanter un musée dans un show-room, et chiffrer les coûts. En attendant, on maintient les « deux fers au feu ».
Inconnue toujours, pour l’avenir même des musées fédéraux. On sait que la version « hard » du plan de Philippe Mettens (le président de l’administration de la politique scientifique) d’un « Pôle Art » à direction unique et fusion des collections a été rejeté par l’ancien secrétaire d’Etat à la Politique scientifique, Philippe Courard, jugeant l’idée de « Pôle » en butte à trop d’oppositions internes et externes. En attendant, on a nommé un nouveau directeur ad interim au Cinquantenaire, Eric Gubel, et on attend les nominations de directeurs définitifs au Cinquantenaire et à l’Irpa (le patrimoine artistique). Mais surtout, on attend ce que la future coalition « suédoise », si elle se fait, dira de l’avenir de nos institutions culturelles fédérales. Ces dernières années, le ministre de tutelle et le directeur de l’administration étaient tous deux PS. Que se passera-t-il demain avec peut –être un ministre flamand ? Le CD&V et la NV-A ont déjà annoncé qu’ils voulaient, au lieu de « Pôles », au contraire, accorder une plus large autonomie aux institutions et les lier davantage aux politiques culturelles des Communautés. Un dossier à suivre.
SEPTEMBRE

(Simone Martini : "Madone à l'Enfant", Siena, Pinacoteca Nazionale)
A Bozar, l’automne commence en force avec dès le 10-9, la « Peinture de Sienne ». Soixante tableaux anciens sur bois, puisés dans les riches collections de la Pinacoteca Nazionale di Siena. Avec des oeuvres moins connues de Simone Martini, des frères Lorenzetti, de Sano du Pietro et d’une révélation : Giovanni di Paolo di Grazia (une splendide « Madonna dell’Umilta »).
A Bozar toujours, à partir du 25-9, une grande exposition encore avec « Sensation et sensualité, Rubens et son héritage ». On redécouvre Rubens mais aussi Van Dyck, Watteau, Delacroix, Manet et Kokoschka, ainsi que des gravures de Rembrandt et Picasso.
Au musée des Beaux-arts de Bruxelles, à partir du 20-9, on attend avec intérêt la rétrospective Constantin Meunier (1831-1905), le grand sculpteur de la condition ouvrière et de la modernité. Elle est annoncée comme la première rétrospective complète de la carrière de Constantin Meunier depuis la rétrospective à Louvain en 1909 (en parallèle, le musée M de Leuven, riche en Meunier, présentera la période relativement méconnue où l’artiste a vécu dans la ville universitaire).
Au Grand Hornu Images, on interrogera, dans « Le labo des héritiers », les liens parfois difficiles au sein d’une lignée de créateurs, comme les Van Severen dont le grand père fut un peintre, le père, un designer et les enfants sont architecte, artiste et designer. Avec aussi les Scarpa, les Bakker et les Vemeersch. A partir du 21-9.
A Mons, au BAM, « La bataille de Mons, les objets témoignent » une exposition qui vient de s’ouvrir, et encore une consacrée au souvenir de la guerre de 1914. Le visiteur peut y découvrir les événements marquants de la bataille de Mons, qui se joua en août 1914. On y dévoile aussi la philosophie du futur Mons Memorial Museum.
A Anvers, à la salle Fabiola qui abrite les expos du musée des Beaux-arts pendant les travaux à celui-ci, une expo encore sur « L’art pendant la grande guerre », à travers l’histoire de six figures centrales : Schmalziegaug, le beau peintre, Rik Wouters, Cyriel Buysse, André de Ridder, Paul van Ostaijen et Verhaeren. A partir du 20-9.
A la Fondation A, à Bruxelles, une exposition d’un des grands noms de la photographie américaine, le prolifique et brillant Lee Friedlander, avec « Lee Friedlander Self and Family » à partir du 21 septembre.
Au Botanique, à Bruxelles, à partir du 11-9, exposition du photographe Gaël Turine, sur son reportage « Le mur et la peur : Inde-Bangladesh »
Au Wiels à partir du 12-9, « Echolalia » où l’artiste belge Ana Torfs offre une vue perçante sur son travail le plus récent, en six installations qui entrent en résonance les unes avec les autres. Et à partir du 26-9, Mark Leckey (né en 1964 à Birkenhead, vivant et exerçant à Londres) qui travaille la sculpture, le son, la performance et la vidéo, fouille l’iconographie de la culture populaire, de ses marques et ses produits, et leur lien au désir, à l’identité et à la mémoire.

(Niki de Saint-Phalle)
A La Villa Empain, à partir du 25-9, « Music Palace, The power of music seen by visual artists » (si vous passez par Venise, la Fondation Prada présente une formidable exposition sur ce thème Art-Musique). A la Villa Empain, une sélection d‘oeuvres actuelles interroge les relations entre la musique et les cultures à travers la création artistique.
Le Smak à Gand présentera la trentaine d’œuvres de Morellet qu’il a reçues du legs Henri Chotteau, à partir du 13-9.
A Paris, le Centre Pompidou propose un thème passionnant, « Marcel Duchamp, la peinture même », à partir du 24-9. Thème paradoxal aussi puisqu’on dit que Duchamp tua la peinture ! On connaît surtout le Duchamp d’après la peinture, après le « Nu descendant l’escalier », celui des installations et des ready made. Mais il fut d’abord un peintre et le parcours propose de le suivre, avec ses premières années, une mise en perspective (Manet, Melies, Redon) jusqu’au sommet qu’est son « Grand Verre » sur lequel il travailla dix ans.
A Paris, le musée Jacquemart-André prolonge en quelque sorte la réflexion sur la Renaissance italienne (après la peinture à Sienne à Bozar), avec une exposition sur le magnifique peintre Le Perugin (1450-1523), le maître de Raphael, avec des oeuvres d’une formidable douceur et beauté.
On pourra continuer ce périple dans la Renaissance italienne avec le musée du domaine de Chantilly qui propose au départ de ses collections propres ajoutées de nombreux prêts, un parcours parmi les primitifs italiens, florentins et siennois, du Quatroccento, dont des peintures et dessins de Fra Angelico, Lippi, Boticelli, Vinci. A Partir du 8-9.
On peut même prolonger cette plongée dans l’Italie de la Renaissance en visitant aussi l’exposition « Les Borgia et leur temps. De Léonard de Vinci à Michel Ange », au musée Maillol, à partir du 17-9.
L’Italie contemporaine s’invite à La Maison rouge à Paris, avec la première exposition « plastique » du metteur en scène et réalisateur, Pippo Delbono, une expo-performance qui mêlera son, vidéo et expérience du visiteur, à partir du 5-9, pendant deux semaines, sous le titre, « Ma Mère et les autres ».
A Paris, un des grands événements de la rentrée sera la rétrospective Niki de Saint-Phalle au Grand Palais, de ses toiles percées de trous de balles à ses grandes « nanas », à partir du 17-9.

(Monet, "Impression soleil levant")
A Paris toujours, dès le 18-9, une exposition au musée Marmottan Monet, se centre sur « Impression soleil levant », dans le port du Havre, le tableau de 1872 qui donna son nom au mouvement des impressionnistes. Avec une analyse scientifique passionnante autour de ce célèbre chef d’oeuvre.
A Paris encore, la Fondation Cartier-Bresson consacre dès le 9-9, une exposition au photographe américain William Eggleston, et montrera à traves une centaine d’épreuves noir et blanc, et couleurs, son évolution, ses ruptures, sa radicalité.
A Paris encore, le musée de l’Orangerie révélera à nouveau le talent formidable du peintre Nabis, Emile Bernard (à partir du 17-9),
A Amsterdam, au Stedelijk Museum, une grande rétrospective, certainement passionnante, de Marlène Dumas, « The image as burden » avec 200 tableaux, à partir du 9-9.

(Rothko, Untitled, 1949)
A La Haye, le Gemeentemuseum présente à partir du 20 septembre, une rétrospective du peintre américain Rothko et ses immenses tableaux dans lesquels on s’immerge de manière si étonnante.
A Londres, la Royal Academy of Arts présente dès le 27-9, la première grande exposition d’Anselm Kiefer en Grande-Bretagne.
A Londres aussi, la Tate Britain fera le plein avec son peintre le plus populaire, Turner et ses dernières oeuvres, à partir du 10-9.
A Bâle, en Suisse, la Fondation Beyeler, on célèbrera Gustave Courbet, comme un artiste annonçant la modernité, par une grande exposition dès le 7-7. Signalons qu’en parallèle, le musée Rath de Genève, évoquera « Les années suisses de Courbet ».
OCTOBRE
(Berlinde De Bruyckere)
Au Smak, à Gand, aura lieu dès le 18-10, une grande exposition Berlinde De Bruyckere (sa première rétrospective en Belgique !), l’artiste qui nous a représenté à la dernière Biennale d’art de Venise. Au même moment, le Fonds Mercator publiera une imposante monographie de l’artiste.
A partir du 19-10, au Mac’s au Grand Hornu, on découvrira ce que Laurent Busine, avec sa touche si poétique, fera des collections du musée royal d’Afrique centrale, dans l’exposition « Ce tant curieux musée du monde ». Le musée de Tervuren fermé jusqu’en 2016 a proposé à Laurent Busine de réaliser une exposition au MAC’s présentant une partie de sa collection.
A Ostende, au MU.Zee, à partir du 23-10, « De Zee », « La mer », une exposition hommage à Jan Hoet , le « père » de l’art contemporain en Flandre, décédé au printemps 2014, depuis « La Vague » de Courbet jusqu’aux artistes actuels. Cet automne, le beau Frac de Dunkerque rendra aussi hommage à Jan Hoet à travers une exposition de l’arte povera.

(Paul Delvaux, "La Table", 1946)
Le musée d’Ixelles annonce, à partir du 23-10, « Paul Delvaux, aux sources de l’oeuvre » où sa singularité sera décryptée par les regards croisés d’un collectionneur, d’un conservateur de musée et d’un critique d’art.
Le Cinquantenaire présente à partir du 8-10, « Vulci », sur l’art étrusque, à partir de fouilles récentes.
On ne manquera pas, à partir du 2-10, d’aller au musée M de Leuven, pour la première exposition monographique en Belgique du formidable artiste autrichien Markus Schinwald qui utilise mille moyens, dont le détournement de tableaux anciens pour amener l’étrangeté.
En parallèle, aux mêmes dates, le M Museum commémorera le cinquième centenaire de la naissance d’André Vésale, pionnier de l’anatomie moderne.
Le Civa à Bruxelles proposera à partir du 22-10 de découvrir les architectes émergents au Brésil.
A Lille, on découvrira avec un grand plaisir l’exposition « Passions secrètes, collections privées flamandes » au Tri Postal, un regard sur les célèbres collectionneurs flamands d’art contemporain. Un choix parmi les 4000 oeuvres de 18 collectionneurs. De Francis Alÿs à Daniel Buren, en passant par Wim Delvoye, Jan Fabre, Michael Borremans, Mike Kelley ou Anette Messager. Prometteur.
A Lille toujours, le musée des Beaux-arts réveillera notre amour de l’Egypte ancienne, avec l’exposition « Sésostris III, Pharaon de légende » (1872-1854 avant JC), avec 300 objets et un regard contemporain apporté par les grands artistes Wolfgang Laib et Anthony Gormley. à partir du 8-10.
A Lille encore, au LAM, à Villeneuve d’Asq, le musée présente dès le 3-10, « L’autre de l’art, art involontaire, art intentionnel en Europe 1850-1974 » ou comment l’art brut a influencé l’Art moderne et contemporain. Une nouvelle lecture de l’histoire de la création annonce le musée. On visitera en parallèle, la collection d’Art brut de Bruno Decharme, présentée dès le 18-10, à la Maison rouge à Paris. L’Art brut devient très populaire et recherché !
A Paris, s’ouvrira le 22-10, au musée Guimet, « Splendeurs des Han, essor de l’empire céleste ». Grâce au prêt exceptionnel d’oeuvres majeures provenant des musées de nombreuses provinces chinoises et à la présentation de découvertes archéologiques inédites, un brillant panorama de la création sous les Han.
A Paris, le Centre Pompidou présentera à partir du 8-10, le dernier prix Marcel Duchamp 2013, l’excellente artiste Latifa Echakhch.
A Pairs toujours, signalons l’hommage au galeriste Durand-Ruel, qui lança Cézanne, Manet et Monet , au musée du Luxembourg à partir du 9-10 et une exposition tonitruante d’hommage au marquis de Sade et ses héritiers font Rops et Khnopff proposée au musée d’Orsay à partir du 14-10. Une plongée artistique dans les coins obscurs de l’âme.
A Paris encore, le musée d’Art moderne de la ville de Paris rend hommage aux rythmes de Sonia Delaunay dès le 17-10. Hokusai bénéficiera d’une grande exposition au Grand Palais dès le 10-10 avec ses célèbres estampes qu’on a pu récemment voir au Cinquantenaire ! Et au Quai Branly, on célèbrera l’art unique des Mayas, à partir du 7-10. Le Louvre parlera de l’Islam en Andalousie avec les chefs-d’oeuvre de Cordoue à Fès, (17-10) et la Pinacothèque évoquera le « Kama-sutra » (2-10).
Le musée d’Art moderne à Paris, offrira la première grande exposition française de David Altmejd, « L’ange du bizarre », qu’on souvent vu chez nous chez Hufkens et dans la collection Vanhaerens, à partir du 10-10
En photographie, le musée du Jeu de Paume à Paris, mettra en lumière un extraordinaire photographe américain de l’après-guerre, Garry Winogrand (14-10).
A Londres, le grand événement devrait être une exposition des dernières peintures, les plus belles et les plus fortes, de Rembrandt à la National Gallery, à partir du 15 octobre. Avec une analyse de comment le peintre se renouvela de manière si stupéfiante à la fin de sa carrière. Avec la juxtaposition de ses derniers autoportraits.
A la Tate, une grande exposition rendra hommage au peintre allemand Sigmar Polke, à partir du 9 octobre.
NOVEMBRE
Au Cinquantenaire, à partir du 14-11, on évoquera l’art rupestre de la grotte de Lascaux, surnommée parfois, « la chapelle Sixtine de la préhistoire ». Une spectaculaire reconstitution de celle-ci sera installée dans le grand hall et une trentaine d’objets préhistoriques viendront contextualiser l’expo.
Le Botanique exposera des dessins d’Hans Op De Beeck à partir du 6-11.
Koen Van Mechelen qui avait amené cet été ses poules au château de Chimay, occupera la crypte de l’église Saint Pancras à Londres (à coté du terminal Eurostar). A partir du 15-11.
A Roubaix, la si belle Piscine Art Déco attirera du monde avec l’exposition sur Camille Claudel dès le 8-11.
A Paris, le grand événement sera la rétrospective de Jeff Koons au Centre Pompidou, après celle qui vient d’avoir eu au Whitney museum de New York, la star suprême du marché, dont la vente d’une seule oeuvre coûte dix fois plus que le budget annuel des acquisitions du Centre Pompidou (39 millions d’euros pour un Balloon Dog) !
A Paris, le musée Rodin proposera dès le 13-11, une plongée dans « Le laboratoire de la création » du sculpteur avec nombre de travaux préparatoires et de ses plâtres formidables.
A Londres, la Tate Modern propose à partir du 27-11, une des dernières expos sur la guerre, mais non la moindre, sur la photographie des lieux de conflit depuis un siècle.
DECEMBRE
Le Louvre-Lens à son tour, évoquera l’Egypte ancienne avec une exposition dès le 4-12 sur le règne animal dans l’Egypte ancienne, avec 430 œuvres, montrant comment les Egyptiens se sont emparés des animaux pour exploiter les images symboliques qu’ils véhiculent.