La Tate Modern explore le Pop tous azimuts

A Londres, une foisonnante exposition témoigne d’un âge Pop.

Roger Pierre Turine A Londres
Valentine
Valentine

Tenus de côté, les grands Américains et Anglais de l’histoire du Pop Art laissent ici place nette à tous ceux et celles qui, de Buenos Aires à Bruxelles, ont raconté, illustré à leur manière une époque de folies, dérives, cris du cœur, slogans ou émeutes. Les Sixties étaient, loin d’une guerre qui avait ravagé la planète, une époque de luxuriance, débauches, consommation en veine d’artifices et, parfois, d’espoirs et idéaux soudain déçus. C’était la guerre froide, des illusions en rade, des engagements politiques teintés d’amateurisme et de foi aveugle, imbécile. C’était la charrue avant les bœufs et l’authenticité lorgnant, déjà, vers la vacuité des goûts et des couleurs quand elles s’affichent en toc.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...