Forcé d'écrire de la main droite, Pierre Alechinsky dessine et peint de la main gauche

A la veille de ses 90 ans, le peintre et graveur belge expose ses "Palimpsestes" à La Louvière. Son appétit de lignes et d’images est toujours aussi vorace. Un artiste de sa trempe n’a pas lieu de s’arrêter en chemin. Il y va ! Entretien.

Roger-Pierre Turine et Guy Duplat
Forcé d'écrire de la main droite, Pierre Alechinsky dessine et peint de la main gauche

A la veille de ses 90 ans, le peintre et graveur belge expose ses "Palimpsestes" à La Louvière. Son appétit de lignes et d’images est toujours aussi vorace. Un artiste de sa trempe n’a pas lieu de s’arrêter en chemin. Il y va ! Entretien. L’homme a la rigueur de la classe, s’en vient à vous à l’heure pile, souriant, accueillant, malgré la fatigue d’un voyage sous la chaleur de Paris à Bruxelles. Fatigué mais serein, exemplaire, disponible. Nous le connaissons certes de longue date, fraternisons volontiers. L’épreuve de l’entretien n’en est pas moins délicate. Nous la remplaçons par une rencontre à bâtons rompus, l’artiste la tête emplie de l’exposition à vernir. Harassé par une année d’expositions de Tokyo à Amstelveen, de Bucarest au Cateau-Cambrésis. Mais heureux de cette opportunité d’exergue sur un ouvrage qui l’a occupé depuis 1980.

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