Destination culturelle: Et si on allait à Charleroi ?

Bertels Laurence
Charleroi: Rockerill: La ministre de la culture Alda Greoli présente la fin de la phase consultative du projet « Bouger Les Lignes »
Charleroi: Rockerill: La ministre de la culture Alda Greoli présente la fin de la phase consultative du projet « Bouger Les Lignes » ©JC Guillaume

La tentation serait grande, par jour d’excursion, de zapper d’emblée Charleroi et ses terrils arborés. Erreur. La métropole regorge de richesses, cachées ou non. Vivier de créativité comme en témoigne le collectif Dirty Monitor, dont les mappings vidéo jouissent d’une renommée internationale, la ville des charbonnages n’a pas son pareil pour se reconvertir. Petite balade en périphérie avant de plonger dans le cœur de son parcours Art nouveau.

Avec une première étape à Rockerill, l’ancienne Providence, cette usine phare de Charleroi, reconvertie en salles de concert de rock alternatif qui, en 2016, accueillait plus de 45 000 spectateurs et 270 artistes ou groupes venus de l’étranger. Encore en l’état, comme si les machines s’étaient éteintes la veille, Rockerill témoigne du passé industriel de la ville, expose des œuvres d’acier, des photos insolites prises en Carolofornie… Sans oublier d’offrir une place de choix à la Remington poussiéreuse, vestige des années de gloire de la fonderie.

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