Destination culturelle: et si l'on visitait Schaerbeek, l'une des 19 communes bruxelloises

Depuis 1974, le parc Josaphat est classé poumon vert de Schaerbeek. Ici, le tir à l’arc.

M.-A.G.
La guilde de tireurs à la perche San Sebastiaans, sise dans le parc Josaphat, voit une augmentation constante du nombre de ses affiliés
La guilde de tireurs à la perche San Sebastiaans, sise dans le parc Josaphat, voit une augmentation constante du nombre de ses affiliés ©JC Guillaume

Jacques Brel y est né, Magritte, décédé. Victor Horta y a conçu pour Eugène Autrique une splendide maison qui porte le nom de l’ingénieur Solvay, sise chaussée de Haecht. Bâtisseur d’écoles, Henri Jacobs en a érigé trois remarquables (rue de la Ruche, rue Josaphat, avenue de Roodebeek). Schaerbeek, une des dix-neuf communes bruxelloises, possède un riche passé et son présent est effervescent. Elle est un peu devenue la nouvelle Saint-Gilles. Pas un jour ne passe, depuis quelques mois, sans que l’on apprenne l’arrivée de nouveaux résidents (attirés spécifiquement par son atmosphère), l’ouverture de nouveaux commerces. "La Schaerbeekoise", groupe communal fermé sur Facebook est une bonne façon de se rendre compte du dynamisme de celle que l’on surnomme la cité des ânes. La cité des ânes ? Avant d’être une commune de plus de 113 000 habitants, Schaerbeek était un petit village d’une dizaine de rues réparties autour de l’église Saint-Servais. A l’époque - au XIIe siècle -, c’était à dos d’âne qu’étaient transportées les denrées alimentaires.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...