Bacon, Freud, peindre l’humain dans sa chair

Guy Duplat>Envoyé spécial à Londres
Bacon, Freud, peindre l’humain dans sa chair
©Jenny Saville. Courtesy of the artist and Gagosian et The estate of Michael Andrews

En annonçant Francis Bacon et Lucian Freud dans le titre de sa nouvelle exposition, la Tate Britain attire la foule. Mais si chacun d’eux montre une quinzaine de tableaux, parfois très rarement vus, l’exposition « All Too Human » (« Humain, trop humain », disait Nietzsche) dépasse ces deux cas pour étudier « L’école de Londres ». Comment dans les années 50, un petit groupe de peintres, tous amis et s’admirant mutuellement, mais avec des styles différents, a choisi de réexplorer la vulnérabilité de l’homme et la fragilité de la destinée humaine. Ils ont alors réinventé la peinture figurative jusqu’aujourd’hui, exprimant la vie, parfois la souffrance et la solitude, à l’opposé des modes de l’art conceptuel, minimal, de l’abstraction et du Pop art.

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