Événement garanti : la 64e Brafa en lice
- Publié le 17-01-2019 à 14h54
- Mis à jour le 17-01-2019 à 15h01
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133 galeries belges et internationales, 16 pays, 20 spécialités. C’est peu dire qu’affirmer que la Brafa constitue un pôle d’attraction majeur et que ses 65 000 visiteurs de 2018 risquent bien d’être dépassés en 2019 !
Véritable histoire de l’art de l’archéologie à nos jours, elle allie qualité, éclectisme et convivialité à un programme d’ensemble riche en découvertes, surprises et chefs-d’œuvre qu’y avalisent cent experts internationaux.
Avec 16 nouveaux participants en divers domaines, elle demeure une foire ouverte, signe "d’évolution plus que de révolution", comme aime le préciser Harold t’Kint de Roodenbeke, son président.
Toujours plus complète et pointue en ses divers domaines, elle constitue un heureux mélange de genres, d’origines, d’arts du monde. Diversité et harmonie sont les mamelles d’un succès qui progresse d’année en année.
Cette fois et à l’occasion de son centenaire, la ROCAD (Royal Chamber of Art Dealers of Belgium) y exposera 40 œuvres d’exception, d’une terre cuite de Djenné à deux Magritte, que ses membres ont vendues à des collectionneurs et à des musées.
Pour les amateurs de conférences et de rencontres avec des spécialistes de l’art, il y aura toujours, chaque jour à 16 heures, les Brafa Art Talks. Entrée libre au Brafa Lounge. Programme complet sur www.brafa.art/arttalks-fr
Art moderne et contemporain à la Brafa
L’invité de prestige de cette Brafa 2019 est en quelque sorte double même si les deux compères ne font qu’un depuis des années : Gilbert&George, le premier né dans les Dolomites en 1943, le second dans le Devon en 1942 ont démarré leur complicité par des performances avant de les étendre à des photomontages qui ont, depuis fait le tour du monde.
Représentants de la Grande-Bretagne à la Biennale de Venise en 2005, ils avaient, au préalable, obtenu le prestigieux Turner Art Prize en 1984 et ils ont exposé dans les plus grands musées. En Belgique, ils sont régulièrement présentés par Albert Baronian.
Cinq de leurs œuvres, choisies par eux, seront à découvrir dans les travées de la Brafa. Ils y évoquent la vie quotidienne avec humour et philosophie. S’estimant être eux-mêmes une œuvre d’art, ils se proposeront à vous lors d’une conférence bicéphale le jeudi 24 janvier, de 12 à 13 heures. Entrée payante et conférence en anglais sur le site de Tour&Taxis, auditoire de l’IBGE.
Parmi les galeries présentant de l’art moderne et contemporain, il faut d’abord signaler, défenseurs de l’art actuel, les stands d’Albert Baronian, Bernier-Eliades, Patrick De Brock, Gladstone, Rodolphe Janssen, Maruani Mercier, Meessen De Clercq, Samuel Van Hoegaerden ou Guy Pieters.
Il y a, par ailleurs, de très nombreux galeristes qui étoffent leur participation par des œuvres des XXe et XXIe siècles, des stands plus éclectiques favorables aux goûts plus diversifiés du public.

On peut, dans cette catégorie, évoquer les présences belges de Harold t’Kint de Roodenbeke, où généralement les bonnes surprises abondent ; la Béraudière, Jamar, Francis Maere, La Patinoire royale, Seghers, Sofie Van de Velde.
À ne pas davantage perdre de vue les galeries parisiennes Bérès, Hélène Bailly, Claude Bernard qui s’en vient avec un solo de Goudji, Boulakia, Brame et Laurenceau nouvelle venue, la Galerie des Modernes, la Galerie AB.
Nouvelle venue en provenance de New York, Rosenberg&Co ; Die Galerie, de Francfort ; Simon Studen Art Associés, de Genève ; la von Vertes, de Zurich, nouvelle venue ; la Bowman Sculpture Gallery ou la Cortesi Gallery, toutes deux de Londres ; la Kalman Maklary Gallery de Budapest, toujours riche en Judith Reigl et Simon Hantaï.
Des pièces d’exception sont signalées par quelques-unes d’entre elles : une gouache de Michaux, de 1962, à la Galerie AB ; une Danseuse, huile sur papier de Van Dongen, chez Hélène Bailly ; du Gilbert&George chez Baronian et chez Bernier Eliades ; une gouache de Calder chez La Béraudière ; Bérès propose une Femme accroupie, tempera sur carton d’Henri Laurens ; Marino Marini et ses cavaliers enchantent : un de ses bronzes, Piccolo cavallo, est en lice chez Bowman Sculpture…
Victor Brauner et L’air solaire, une huile de 1962 est à prendre (façon de parler !) chez Brame et Lorenceau quand Oscar De Vos mise sur un Autoportrait (1939), huile de Frits Van den Berghe, et un bronze emblématique de Rik Wouters, Contemplation, de 1911.
À l’enseigne de Jamar, cette Girl in White du meilleur Spilliaert (1912) et chez t’Kint, un Léger de poids, Les plongeurs, une gouache de 1944. Francis Maere surprend positivement avec Les songes de Tytgat, une huile de 1945. Un Carlos Cruz Diez, Physichromie, 1962, est à retrouver à La Patinoire royale, Rosenberg&Co avançant un Giacomo Balla, projet pour lampadaire vers 1925.
D’inévitables Concetto Spaziale sont à retrouver chez Samuel Vanhoegaerden et chez son voisin Guy Pieters…
Et les arts premiers ?
Les fidèles sont là, de Pierre Dartevelle à Didier Claes, de Serge Schoffel à Deletaille, de Grusenmeyer à Bernard de Grunne et, nouveau venu, à Charles-Wesley Hourdé, de Paris.
De belles pièces y sont à s’offrir : un masque baule de la Côte d’Ivoire, certifié XIXe et ayant appartenu à André Derain chez Didier Claes.
À lorgner chez Line Deletaille une jarre à effigie de jaguar, une céramique vernissée en provenance du Guatemala, 350-550 AD. Magnifique statuette Songye chez Montagut et chez Hourdé, un masque d’épaule Nimba de Guinée.
De son côté, Serge Schoffel mise sur une figure Uli de Nouvelle Guinée/Papouasie, du XIXe. Faites vos choix, il y a matière à voir et à aimer non pas sans restriction, leurs prix n’étant pas toujours des prix-cadeaux !

Brafa Salon Où Tour&Taxis, 88, avenue du Port, 1000 Bruxelles. Infos : 02.513.48.31 et www.brafa.art Quand du 26 janvier au 3 février 2019, chaque jour de 11 à 19h ; nocturne le jeudi 31 jusqu’à 22 heures.