Quand l’art en interne abolit ses frontières

Claude Lorent
Quand l’art en interne abolit ses frontières

Vaste exposition des œuvres récentes en résine de polyuréthane multicolore en un solo de Gaetano Pesce. Au tournant des années soixante, le design a le vent en poupe et l’Italie se positionne en première ligne portée notamment par le succès retrouvé de la Triennale de Milan qui a repris ses activités dès 1946, et impose ses nouveautés. Tous les domaines sont impactés, de l’ameublement à l’objet décoratif, de la voiture et la fameuse Vespa aux ustensiles de cuisine, jusqu’aux jouets. Rien n’échappe aux créateurs et le plastique règne en maître presque absolu, souple ou rigide selon les besoins. Ce design industriel de grande diffusion est destiné à modifier les espaces de vie en y introduisant avant tout la notion de modernité qui se manifeste aussi sur le plan architectural. Le monde a changé, les comportements et les goûts suivent. Les matériaux utilisés permettent une intense production industrielle. Néanmoins, dès le début de la décennie quelques créateurs prennent les rênes d’une certaine avant-garde qui se distancie de cette production de masse. Parmi eux, un jeune architecte se fait remarquer en tant que designer par une œuvre plus audacieuse : Gaetano Pesce.

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