En complément de l'expo de Sophie Whettnall, rétrospective livresque

Par les images, mais surtout par les textes, l’ouvrage, première monographie, livre une profonde introspection de l’œuvre de la plasticienne Sophie Whettnall.

Claude Lorent
En complément de l'expo de Sophie Whettnall, rétrospective livresque
©Mercator Fonds

Par les images, mais surtout par les textes, l’ouvrage, première monographie, livre une profonde introspection de l’œuvre de la plasticienne Sophie Whettnall. Pour accompagner son exposition qui s’ouvre demain à La Centrale, est publiée une imposante monographie qui reprend des œuvres de 1999 à 2018. Une rétrospective livresque en images. Mais pas seulement, car elle est soutenue de manière très originale par trois textes, trois points de vue qui offrent des entrées multiples pour appréhender un travail qui exige une sorte de rite du passage. Il convient de traverser les apparences, de passer le miroir comme Alice ou Orphée. Dans le dialogue entre Battista et Samuelson, il est question de silence et d’intimité, d’humour, de voir et être vu, de haikus visuels, de contrastes, de figuration et d’abstraction, d’art engagé, de violence… Autant d’aspects abordés, souvent indirectement, en vidéos, photos, dessins… L’humour est aussi le point de départ d’une conversation avec l’artiste performeuse Marina Abramovic qui, d’emblée, précise : "Il est extrêmement important de pouvoir se moquer de soi-même, de la vie, du fait que nous nous considérons comme les rois de l’univers […]." L’entretien se poursuit sur la mise en danger, la peur, la mort, l’art-thérapie, l’émotion et la spiritualité, la femme artiste, la honte… des thématiques qui innervent les œuvres des deux artistes et la vie.

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