Le corps humain en ses représentations réalistes

Des années 50 aux États-Unis à aujourd’hui, plongée dans la statuaire anthropomorphe. À Liège.

Claude Lorent
Le corps humain en ses représentations réalistes

Des années 50 aux États-Unis à aujourd’hui, plongée dans la statuaire anthropomorphe. À Liège. Du pariétal au contemporain en passant par l’antiquité, les artistes ont relevé le défi, comme acte créateur rival de la réalité biologique, de la représentation du corps humain. Si la beauté a été recherchée dans une idéalisation de l’humain, les phantasmes, les interprétations oniriques et les féconds imaginaires du post-human ou de la S.F. ont aussi engendré une panoplie infinie d’images dont certaines sculpturales. Dans la prospection d’imitation de la nature humaine confiée jusque-là principalement au marbre, au bronze ou au modelé, l’avènement de nouveaux matériaux tels le silicone, la fibre de verre, la résine de polyester, et autres, ont joué un rôle déterminant à l’approche des années soixante. L’usage de ces matériaux, jumelé à la situation socio-politique de contestation aux États-Unis, à la domination du pop art et à la relégation de l’abstraction, a conduit certains artistes à renouer avec des formes de réalisme au point de rivaliser, jusqu’à la confondre dans ses apparences, avec la corporalité humaine. L’hyperréalisme est en route aux États-Unis. L’expo s’ouvre.

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