Contrôle et saisies d'objets d'art et archéologiques à la Brussels Art Fair
Publié le 29-01-2020 à 07h02 - Mis à jour le 13-01-2022 à 12h25
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Une trentaine d'objets d'art et archéologiques ont été saisis lors de contrôles menés sur plusieurs stands de la Brussels Art Fair (Brafa) par les services du SPF Économie, des douanes et d'Interpol, rapporte L'Echo mercredi.
L'opération aurait été menée conjointement par une dizaine d'agents des douanes, d'Interpol et du service SPF Économie. Le porte-parole adjoint du SPF Économie, Étienne Mignolet, a confirmé au quotidien que l'intervention de la Direction générale de l'Inspection économique le 27 janvier a donné lieu à la saisie conservatoire d'une trentaine d'objets archéologiques et d'art tribal sur quatre stands, belges et étrangers, "du fait d'une authenticité ou d'une provenance suspectes".
Ayant demandé et obtenu les listes de contrôles des oeuvres, les agents déployés lors de l'intervention ont demandé aux marchands les documents afférents aux pièces exposées et aux pièces retirées, rapporte le quotidien. Ils ne leur auraient pas laissé la possibilité de consulter un avocat. Cela concernerait, outre Pierre Dartevelle, des spécialistes d'antiques (Aaron, Cybèle, Desmet), mais aussi De Jonkheere, spécialiste de la peinture flamande.
"Cette foire étant l'événement le plus important de Belgique sur le marché de l'art, aux pièces les plus chères, il est normal que l'Inspection économique s'y intéresse. Il s'agissait d'un contrôle de routine. L'objectif de cette opération était de veiller au respect, par les exposants, de législations en lien avec le droit économique", souligne Etienne Mignolet.