Les salles de vente du royaume s’activent
Publié le 04-05-2020 à 15h51
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Bruxelles, Gand, Anvers et Bruges offrent des possibilités d’achats d’ici 15 jours. Les ventes se préparent.
Acheter en ces temps de disette sociale et de paralysie de mouvement hors de son entité peut être un doux moyen pour se divertir l’esprit. C’est ce que l’on pourra vivre sous peu, chez Bernaerts à Anvers dont nous avions évoqué les dispersions la semaine dernière, du 5 au 7 mai. Mon Bernaerts et ses deux fils vous accueilleront sur place dans les limites des règles nouvelles. Pour ce qui regarde la vacation de chez Millon le 3 mai à Etterbeek, ce sera la dernière d’une série qui aura débuté le 23 avril. Ces ventes sont consacrées aux photographies du magazine Paris Match et la dernière comme les autres ne se fera que sur Internet ou au travers d’ordres d’achats donnés à la salle par avance. Les 15 et 16 mai, vous pourrez vous rendre à Bruges pour la grande vente de printemps chez le libraire Van de Wiele. Les 16, 17 et 18 mai, cela se passera en la salle gantoise "Maison Jules" pour une vente classique.
Le 18 toujours, pour ceux qui auraient le don d’ubiquité, il y aura vente en la Galerie Moderne à Ixelles. Du 17 au 19 mai, ce sera le retour de la salle de ventes Rops à Suarlée. Il en sera de même pour les jeunes Fairon, Christophe et Sylviane, qui gèrent la salle de ventes Elysée à Grivegnée (Liège). Le 19, il ne faudra pas oublier la vente de joaillerie, objets de vitrine et de vertu et d’argenterie chez Haynault à Woluwé et ensuite les 25 et 26 mai, ce sera le tour de la maison Horta de vous attendre à Schaerbeek. Le mois de mai se terminera à Bruges chez le jeune Carlo Bonte. Il a programmé trois jours de dispersions les 28, 29 et 30. Chez Mosan, à Liège, les ventes sont fixées les 10 et 11 juin et chez Phoenix à Wavre, ce sera pour le 19 juin en soirée. Chez Legros à Verviers il n’y a toujours rien de fixé et chez Elysée à Liège non plus.
Chez Millon, la vacation permettra d’enchérir sur 127 lots dont de nombreux retirages, ce qui altère un peu l’intérêt. N’empêche qu’il y aura là de beaux documents, souvent historiques, qu’ils soient de portée politique, sociale ou culturelle. On retiendra cette image de Paul Delvaux (1897-1994) dans son atelier de Boistfort en 1974, devant un de ses chefs-d’œuvre "Dialogue "(150 x 260 cm). La photo de Christian Gibey (1936-2012), retirée mais unique, est attendue entre 800 et 1 200 €, elle mesure 53 x 80 cm. Notons, au demeurant, que tous les lots sont estimés entre 800 et 1 200 €.