Muriel de Crayencour, le souffle de la féminité

Insatiable passionnée, Muriel de Crayencour présente dans cette chapelle désacralisée des séries liées par une même forme d’intimité.

Gribaumont Gwennaëlle
Muriel de Crayencour, le souffle de la féminité
©Chapelle de Boondael

Critique d’art, fondatrice et rédactrice en chef du webmagazine Mu in the City, Muriel de Crayencour (°1964) est également une artiste plasticienne explorant les ressorts de l’écriture, du dessin, de la sculpture, de la broderie sur papier… À l’image de sa créativité, cette exposition réunit différentes pratiques partageant une même dynamique. Sur les murs de la nef, plus d’une centaine d’anciennes partitions musicales rehaussées de dessins à l’encre rouge. On y rencontre des corps qui attendent, des couples qui dansent ou s’étreignent… Des motifs volontairement naïfs, toujours efficaces, qui évoquent les plaisirs charnels mais également les gammes, pas toujours mélodieuses, de nos relations amoureuses. Au centre, plusieurs "Mamounettes" en plâtre. Cette forme, obsessionnelle dans sa production, est constituée d’un volume oblong sur lequel viennent se greffer plusieurs demi-sphères. Métaphore d’un "fruit défendu" qui incarne à la fois un objet de désir et le réconfort nourrissant du sein maternel.

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