Fils au crochet de Goldrajch

Les travaux au crochet et suites paysagères très colorées de Goldrajch.

Roger Pierre Turine
Fils au crochet de Goldrajch

L’autre fois, nous avions eu affaire à ses masques et créatures Voodoos comme surgis d’un monde peuplé de rituels magiques. Ici, changement de décor avec des toiles bourrelées de laines, chromatiques. Des laines, en fait des approches au crochet d’un univers familier : fleurs, poupées, animaux, masques parfois, comme un jardin terrestre animé par une vie, intime et sociale qui, en des temps troublés par une pandémie furieuse, en appelle à l’exubérance, au partage de joyeusetés. Né à Ramat-Gan, en Israël, en 1985, Stephan Goldrajch a étudié à Bruxelles (Aca des Beaux-Arts et La Cambre) et à Jérusalem. Il se sent inspiré par les traditions ancestrales, les rites, les techniques d’artisans. Le rapport à l’humain le fascine. La preuve, cette exposition chargée de lumière, colorée et vibrante. Une sorte d’artisanat juré que ponctuent des chromatismes effervescents. À défaut d’être bouleversant, c’est frais, vibrant, vivant. C’est un appel à nos imaginaires, aux rencontres entre l’art et des vivants qui participent avec lui à la confection de ces travaux en lesquels le fil rouge de départ devient entremêlements et participation complice.

Porte-Bonheur Art contemporain Où Galerie Baronian Xippas, 33, rue de la Concorde, 1050 Bruxelles. www.baronianxippas.com et 02.512.92.95 Quand Jusqu’au 3 avril.

Fils au crochet de Goldrajch
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