Quelques belles enchères des vacances

En France notamment, certaines salles ont travaillé dans les cités balnéaires, de Vichy à Cannes. Aperçu.

Philippe Farcy
Cette toile du marocain Ahmed Cherkaoui peinte en 1960 a été vendue à Biarritz, début août, contre 96 200 €.
Cette toile du marocain Ahmed Cherkaoui peinte en 1960 a été vendue à Nice, fin juillet, contre 96 200 €. ©DR

C’est par Londres que nous allons commencer ce petit compte rendu estival, car on proposait une vente de céramique le 20 juillet chez Bonham’s. Le lot le plus spectaculaire consistait en une paire de vases en porcelaine de Meissen des années 1840-1850, copiant un modèle rocaille, du XVIIIe siècle. Haute de 120 cm, cette paire est partie à 63 900 livres sterling, ce qui n’est pas rien et surtout situe l’enchère au double de l’estimation haute. Le même jour, à Nice dans l’antenne locale de l’étude Millon, on proposait des œuvres modernes et une partie de la collection de la galeriste Monique de Gouvenain (1916-2007) qui tenait boutique à Paris sous le vocable de “Solstice”, rue des Tournelles dans le Marais. Elle avait d’abord travaillé à la Fondation Maeght puis elle alla ouvrir une autre enseigne plus littéraire (Drailles), à Montpellier. Plusieurs compositions de l’École de Casablanca figuraient au menu et les enchères furent puissantes. Cette étude n’est pas la seule à regarder vers le Maroc et à cultiver le terreau culturel et économique des années d’après-guerre.

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