Connaissez-vous Jack Frost ?
Tous les enfants - occidentaux tout au moins - connaissent Santa Claus sous le nom de Père Noël, Bunny qui est notre lapin de Pâques et Mr Sandman, le marchand de sable. Aux USA, on les appelle les gardiens qui protègent les rêves et l’innocence des enfants. Il y a aussi la fée Tooth qui fait le job de la petite souris. Cette bande des quatre souhaiteraient s’adjoindre un cinquième équipier, Jack Frost, le monsieur glisse (neige, glace et verglas) qui n’a pas trop la cote au pays d’Obama. Et est carrément inconnu au-delà.
Publié le 28-11-2012 à 04h15
Tous les enfants - occidentaux tout au moins - connaissent Santa Claus sous le nom de Père Noël, Bunny qui est notre lapin de Pâques et Mr Sandman, le marchand de sable. Aux USA, on les appelle les gardiens qui protègent les rêves et l’innocence des enfants. Il y a aussi la fée Tooth qui fait le job de la petite souris. Cette bande des quatre souhaiteraient s’adjoindre un cinquième équipier, Jack Frost, le monsieur glisse (neige, glace et verglas) qui n’a pas trop la cote au pays d’Obama. Et est carrément inconnu au-delà.
Pourquoi ce renfort ?
En fait, les enfants croient de moins en moins en ces créatures merveilleuses. A cause des jeux vidéo ? De Facebook ? Non, du Boogeyman pas mieux connu sous le nom de Croquemitaine. Bref, ce manque de notoriété le rapproche de Jack Frost, auquel il propose une maléfique association.
Jack (Frost) choisira-t-il le cauchemar ou le rêve, la peur ou la fraîcheur ? Voila un beau thème pour un film familial toute l’année, idéal pour Noël. Et au passage, l’occasion pour la culture américaine d’imposer encore une nouvelle figure au reste de la planète.
Pourquoi pas si l’esthétique suit ! On veut bien d’Halloween si c’est Tim Burton qui nous introduit dans le monde de Mister Jack. On veut bien de Jack Frost, de son poétique bâton à givrer, mais pas de ce mélange de guimauve sentimentale et de bombardements de stimuli visuels. Avec cet écran qui clignote comme un stroboscope, ces effets boursouflés à la 3D, cette approche grandiloquente aux couleurs criardes, cette musique tonitruante qui semble devoir couvrir le bruit d’une machinerie; on a davantage le sentiment d’être dans la nouvelle attraction d’un parc à thèmes qu’au cinéma.
Tant mieux pour ceux qui aiment cela, les autres se désoleront devant ce scénario au potentiel inexploité.
Réalisation : Peter Ramsey. Scénario : David Lindsay-Abaire d’après "Guardians of Childhood". Musique : Alexandre Desplat. Avec les voix de : Chris Pine, Alec Baldwin, Jude Law 1h37.