"The Imitation Game" : L’homme qui écourta la guerre

Un portrait passionnant d’Alan Turing, précurseur de l'informatique moderne, campé par un formidable Benedict Cumberbatch. Avant d’exploser au grand écran, le comédien britannique a connu la gloire à la télévision en "Sherlock". Critique et portrait.

Hubert Heyrendt et K.T.
(L-R) Keira Knightley, Matthew Beard, Matthew Goode, Benedict Cumberbatch, and Allen Leech star in THE IMMITATION GAME.
(L-R) Keira Knightley, Matthew Beard, Matthew Goode, Benedict Cumberbatch, and Allen Leech star in THE IMMITATION GAME.

Un portrait passionnant d’Alan Turing, campé par un formidable Benedict Cumberbatch. Avant d’exploser au grand écran, le comédien britannique a connu la gloire à la télévision en "Sherlock". Son nom a longtemps été synonyme d’indignité dans l’Angleterre puritaine des années 50 et 60. Mathématicien surdoué, spécialiste de la logique et de la cryptologie, Alan Turing, condamné pour homosexualité, se suicida, paranoïaque, en 1954 à l’âge de 41 ans, après un an de castration chimique imposée par la justice britannique. En 2003, la reine Elizabeth II lui offrit pourtant une grâce posthume, réhabilitant enfin un véritable génie. Celui qui à lui seul, ou presque, inventa l’informatique moderne avec ses fameuses "machines de Turing", calculateurs numériques surpuissants ancêtres de l’ordinateur…

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