"Les Nouveaux Sauvages": Hommes au cœur de la crise de nerfs

Damián Szifrón tire le portrait de l’homo occidentalus en six facettes, six sketches. Drôle, féroce, explosif, le premier film à ne pas rater en 2015. "Ce que je fais n’est pas très éloigné de ce que je faisais quand j’imaginais des histoires avec mes playmobil", explioque le réalisateur. Critique et entretien.

Fernand Denis
"Les Nouveaux Sauvages": Hommes au cœur de la crise de nerfs

Damián Szifrón tire le portrait de l’homo occidentalus en six facettes, six sketches. Drôle, féroce, explosif, le premier film à ne pas rater en 2015. Une projo où l’on entend une mouche voler. Une projo rythmée par les "bam-babam-bam" des fauteuils qui se replient quand les spectateurs s’en vont. Une salle qui sanglote, une salle qui se marre, une salle déchirée entre huées et applaudissements. Une salle qui ovationne ou qui lance une bronca, une salle tendue ou assoupie. On croyait avoir vu toutes les projections possibles à Cannes, mais une salle Debussy secouée par les rires de ses 1800 spectateurs et qui se met à applaudir après cinq minutes de projection, on n’avait jamais vu cela. C’est pourtant arrivé le vendredi 16 mai 2014, à 19h05, à la fin du prologue de "Relatos Salvajes" de l’Argentin Damián Szifrón. Mémorable.

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