Pierre Schoeller: "Avec Louis XVI, on ne tue pas un innocent mais un traître"

"Avec Louis XVI, on ne tue pas un innocent mais un traître"
©Montage

"Un peuple et son roi", troisième film de Pierre Schoeller, sort en salles ce mercredi. Après "L’Exercice de l’État", il continue son exploration des mécanismes du pouvoir. En revenant cette fois, de façon très politique, aux origines de la République française : la Révolution de 1789.

Il y a trois semaines, Pierre Schoeller, Noémie Lvovsky, Céline Salette et Louis Garrel étaient les invités de la 75e Mostra de Venise, où ils présentaient, hors Compétition, Un peuple et son roi (1). En salles ce mercredi, ce grand film en costumes revient sur les premières années de la Révolution française, de la chute de la Bastille, le 14 juillet 1789, à la décapitation de Louis XVI, le 21 janvier 1793. Où l’on croise autant de femmes et d’hommes du peuple (dont un verrier joué par Olivier Gourmet) que de grandes figures, comme Robespierre, Marat ou Saint-Just. Comme dans son film précédent L’Exercice de l’État, déjà avec Gourmet en 2011, ce qui intéresse ici le cinéaste, c’est de montrer la politique en action, dans un moment de grande effervescence politique…Était-il important de revenir aujourd’hui sur la Révolution française, au moment, par exemple, où Macron passe pour un Jupiter ou un nouveau Roi Soleil ?

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