Notre critique d'"Anatomie d’une chute" (Palme d’or) ou l’autopsie d’un couple

Justine Triet est la troisième femme à avoir obtenu la Palme d’or à Cannes, avec “Anatomie d’une chute”. Un film intense qui, sur 2h30, ausculte la personnalité d’une romancière à succès, campée par l’Allemande Sandra Hüller, accusée du meurtre de son mari. Brillant !

"Anatomie d’une chute" de Justine Triet, avec Sandra Hüller et Swann Arlaud. Palme d'or à Cannes en 2023.
"Anatomie d’une chute" de Justine Triet, avec Sandra Hüller et Swann Arlaud. Palme d'or à Cannes en 2023. ©PARADISO

Le 27 mai dernier, Justine Triet décrochait la Palme d’or du 76e Festival de Cannes avec Anatomie d’une chute. En dix ans, la Française aura gravi toutes les marches sur la Croisette, depuis son premier film La Bataille de Solférino, présenté dans la section parallèle ACID en 2013, suivi de Victoria, avec Virginie Efira, qui avait fait l’ouverture de la Quinzaine des Cinéastes en 2016. Avant une première entrée en Compétition en 2019 avec Sybil, toujours avec Efira. Dans son quatrième long métrage, Justine Triet s’attache à nouveau à livrer le portrait d’une femme dans toute sa complexité et ses failles.

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