Le fils de Saul, de Laszlo Nemes: en enfer
On croyait avoir tout montré de la Shoah mais pour son premier long métrage, Lazlo Nemes expose avec réalisme le fonctionnement de l'usine de mort. Critique.
Fernand Denis
Publié le 15-05-2015 à 21h42 - Mis à jour le 15-05-2015 à 21h43
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Saul travaille en enfer. Ce n'est pas une formule, une métaphore mais la terrifiante réalité. Un convoi arrive, avec les autres membres du sonderkommando, ce juif hongrois conduit les hommes, les femmes, les enfants du train vers la chambre à gaz. « Dépêchez-vous de vous déshabiller, de prendre votre douche, la soupe va refroidir » disent cyniquement les hauts parleurs. On pousse les malheureux...
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