Cassel, le roi de Cannes
Vincent Cassel se “ bat pour la condition des hommes” dans Mon roi, de Maïwenn
- Publié le 17-05-2015 à 14h19
- Mis à jour le 18-05-2015 à 09h10
Vincent Cassel se “bat pour la condition des hommes” dans Mon roi, de Maïwenn
Vincent Cassel chercherait-il à se faire couronner à Cannes ? Après sa performance en monarque lubrique dans Le conte des contes, le voilà en tête d’affiche de… Mon roi, la comédie dramatique de Maïwenn. Dans un registre assez proche puisque son personnage, volage, lutte pour conserver une épouse dont il est raide dingue mais qu’il ne peut s’empêcher de tromper.
“En lisant le script, je trouvais que c’était un salaud. Je me suis donc battu pour la condition des hommes ! On dit toujours que c’est difficile d’être une femme, et je n’en doute pas, mais cela l’est aussi d’être un homme, surtout dans une histoire d’amour.” Avant d’ajouter “un bémol. On dit que les femmes sont ceci et les hommes cela. Ça dépend de l’individu. Du moins, je l’espère…”
La remarque fait son petit effet sur l’auditoire féminin. D’évidence, à l’instar de ses deux rôles cannois, Vincent Cassel est un séducteur dans l’âme. D’ailleurs, il confie à demi-mot avoir mis plus de lui-même qu’il ne le désirait dans Mon roi. “C’est la manière de travailler de Maïwenn. On dévoile des choses qu’on n’a pas forcément envie de montrer. Et cela rend tout plus vivant. Les acteurs improvisent tout le temps, sauf que leurs mots sont généralement écrits. Maïwenn n’aimait pas qu’on dise ses mots. On brodait donc sur la base de ses textes, en s’inspirant de son vécu, de ce qu’on a fait. C’est une liberté folle. Puis, elle garde ce qu’elle veut.”
Et voilà comment se font les nouveaux monarques.