Cannes 2023 : deux films belges à la Semaine de la Critique

"Le syndrome des amours passées", le nouveau film d’Ann Sirot et Raphaël Balboni ("Une vie démente"), ainsi que “Il pleut dans la maison”, de Paloma Sermon-Daï, seront présentés dans la section parallèle

"Le Syndrome des Amours passées" 
de Ann Sirot et Raphaël Balboni avec Lucie Debay et Lazare Gousseau.
"Le Syndrome des Amours passées" de Ann Sirot et Raphaël Balboni avec Lucie Debay et Lazare Gousseau. ©Hélicotronc

Le syndrome des amours passées d’Ann Sirot et Raphaël Balboni sera présenté en séance spéciale de la 62e édition de la Semaine de la Critique, section parallèle du Festival de Cannes, a annoncé ce 17 avril sa déléguée générale Ava Cahen.

Lucie Debay et Lazare Gousseau y incarnent un couple qui, afin de surmonter leur difficulté à avoir un enfant, se tourne vers leurs ex respectifs.

Le film précédent du couple franco-belge de cinéastes, Une vie démente, a récolté un record de douze nominations lorsque de la 11e cérémonie des Magritte du cinéma et a été un succès public et critique.

Sur le tournage de "Le Syndrome des amours passées", nouveau film du duo belge Sirot-Balboni

Le film d’ouverture de cette 62e édition est Ama Gloria, premier long métrage en solo de la réalisatrice française Marie Amachoukeli, récompensée de la Caméra d’Or pour Party Girl qu’elle avait co-réalisé avec Claire Burger et Samuel Theis, “film intime et délicat qui raconte l’attachement profond de Cléo, 6 ans, pour Gloria, sa nourrice”.

Majorité de réalisatrices

Sept autres longs métrages – premiers et seconds films – se succéderont du 17 au 25 mai, signés par une majorité de réalisatrices dont la Belge Paloma Sermon-Daï qui signe son premier long métrage de fiction, Il pleut dans la maison, qui raconte la relation d’une sœur et d’un frère qui essaient de rester dignes et unis, tandis que leur foyer prend l’eau et que les comptes en banque s’assèchent. Un film écrit et interprété par les jeunes Purdey et Makenzy Lombet.

Aux côtés de nouveaux venus comme la Malaisienne Amanda Nell Eu (Tiger Stripes, “qui revisite avec humour la métamorphose et la rébellion adolescentes”), de la Brésilienne Lillah Halla (Levante, qui “oppose au conservatisme qui ronge son pays une vision queer et rassembleuse”), de la Française Iris Kaltenbäck (Le ravissement qui “s’empare avec talent des thèmes de l’amitié féminine fusionnelle et de la maternité”), on relève la présence du Coréen Jason Yu, ancien assistant de Bong Joon-Ho (Sleep, “[qui] raconte les difficultés que rencontre un jeune couple, avant et après l’arrivée du premier enfant […] pour une comédie horrifique à l’efficacité démoniaque”).

Cette sélection se complète d’une présence serbe (Vladimir Perisič, avec Lost Country, son second long métrage du réalisateur, “fresque intime et politique qui se déroule à Belgrade, en 1996, pendant les manifestations étudiantes contre le régime de Milosevic”) et une entrée jordanienne – une première à la Semaine – avec Inshallah a boy d’Amjad Al Rasheed, “portrait bouleversant de Nawal, aide à domicile, veuve et mère d’une petite fille, qui lutte comme une lionne pour son indépendance”.

Une autre séance spéciale accueillera Vincent doit mourir, premier long métrage de Stéphan Castang, avec Karim Leklou, film de genre et “allégorie d’une humanité dévorée par la défiance”.

La Semaine de la Critique présentera en clôture La fille de son père, deuxième long métrage d’Erwan Le Duc, “une tragicomédie française qui envisage la paternité et la filiation sous un angle décalé et poétique”.

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