"Certains films présentent des personnages créés spécialement pour un public occidental. Je trouve ça vraiment dégoûtant"

Dans “Les Damnés ne pleurent pas”, qui sort sur grand écran ce mercredi, le cinéaste anglais Fyzal Boulifa retrouve le Maroc de ses origines. Pour signer le portrait de deux marginaux, une mère et son fils, rejetés par une société hypocrite.

"Les Damnés ne pleurent pas", second long métrage du Londonien d'origine marocaine Fyzal Boulifa, avec Aïcha Tebbae et Abdellah El Hajjouji.
Londonien d'origine marocaine, Fyzal Boulifa signe avec "Les Damnés ne pleurent pas" un second long métrage qui nous emmène auprès des prolétaires marocains. ©O'Brother

Découvert en 2019 avec Lynn + Lucy, Fyzal Boulifa dévoilait son second long métrage Les Damnés ne pleurent pas en septembre 2022 aux Giornate degli autori, en marge de la 79e Mostra de Venise. Sur la terrasse ombragée d’un vieil hôtel du Lido, on rencontrait un jeune cinéaste londonien très sérieux, expliquant avoir vécu “un cauchemar logistique” lors du tournage de son deuxième film au Maroc. Notamment à cause du nombre de décors accueillant les pérégrinations de Fatima-Zahra, une mère célibataire, et de Selim, son fils de 17 ans, deux exclus vivant en marge de la société marocaine.

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