L’Histoire. Par un étrange hasard de calendrier, Netflix a rajouté dans son catalogue au début du mois de mars, comme nous vous le précisions dans notre sélection mensuelle, six des plus célèbres films de Bertrand Tavernier : L’Horloger de Saint-Paul (1974) son premier long métrage tourné dans sa ville de Lyon, où il présida aussi l’Institut Lumière, à la fois bastion et mémoire du 7e Art. Suivent cinq autres de ses œuvres les plus marquantes : Coup de torchon (1981), violente satire du colonialisme et du racisme. Que la fête commence (1975) sur la France de la Régence, Le Juge et l’assassin (1976), La Vie et rien d’autre (1989) et La Princesse de Montpensier (2010).
Le Pouvoir. Capitaine Conan (1996), Quai d’Orsay (2013) et le fameux L.627 (1992) sur les dérives policières sont disponibles à la location sur GooglePlay. Reste encore L’Appât (1995) avec Marie Gillain à rechercher du côté de la boutique d’Arte.
La Mort. Son film prémonitoire, La Mort en direct (1980) et Un dimanche à la campagne (1984) sont disponibles sur la plateforme de LaCinetek.
La Mémoire. Tour à tour attaché de presse, critique de cinéma et scénariste avant de devenir cinéaste, Bertrand Tavernier était une véritable mémoire du 7e Art, notamment par son travail de remise en lumière de films parfois oubliés, à travers ses livres ( Amis américains, Le Cinéma dans le sang) et ses documentaires. Avec son Voyage à travers le cinéma français, réalisé en 2016, UniversCiné permet de feuilleter les souvenirs de ce cinéphile passionné, de Jacques Becker à Claude Sautet. Sur la plateforme, on trouve aussi ses films Daddy nostalgie (1990) et La Mort en direct disponibles en VoD. Sans oublier le reportage Mississippi Blues, réalisé en 1983 avec Robert Parrish, sur son autre grande passion, musicale cette fois.