Aujourd’hui, le nom de Robert Mitchum ne fait plus briller que les yeux des cinéphiles. Mais jusqu’à son décès, le 1er juillet 1997, il faisait partie de ces rares personnalités qui faisaient autant rêver que trembler Hollywood. Honni par toutes les ligues de moralité américaines, le grand Bob, comme on le surnommait affectueusement, s’était toujours offert le luxe d’incarner tous les vices dans une Amérique puritaine et de faire tourner en bourrique les producteurs les plus puissants de Californie.
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