Série “Tapie” sur Netflix : Croyant, sanguin, altruiste… Dix choses à savoir sur Bernard Tapie avant de lancer le biopic

Netflix met en ligne, mercredi, la série “Tapie”, biopic de Bernard Tapie. Franz-Olivier Giesbert présente les façettes (pas toujours connues) de l’ancien homme d’affaires.

French businessman Bernard Tapie poses next to his advertising poster for the battery Wonder, on April 18, 1986 for the advertising campaign he launches at the Pavillon Gabriel, in Paris. (Photo by Pascal GEORGE / AFP)
Bernard Tapie pose devant une affiche pour la marque Wonder, le 18 avril 1986, au Pavillon Gabriel, à Paris. ©AFP or licensors

”Ça a été compliqué, parce que c’était un livre, au départ, signé par lui, mais que je devais écrire. En tant que 'nègre' littéraire. Et puis, on s’engueulait tout le temps. Les interviews, on en a fait sept d’une heure je crois, c’était atroce. Il ne voulait pas répondre à mes questions quand elles étaient personnelles. Malgré les apparences, c’était quelqu’un d’extrêmement pudique, qui détestait parler de lui… Il pétait les plombs à chaque fois, ça se terminait mal. Claquements de porte, hurlements, etc. Il m’a dit un jour : 'Finalement, fais-le. On n’en parle plus'. Et c’est ce que j’ai fait”, se souvient, aujourd’hui, Franz-Olivier Giesbert, à propos de son ouvrage Bernard Tapie, Leçons de vie, de mort et d’amour (Presses de la Cité, 2021). Journaliste, écrivain, éditorialiste, ancien directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, du Figaro et du Point, “FOG” avait aussi travaillé sous les “ordres” de Bernard Tapie à La Provence.

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