Rideau sur la Foire du livre, avec des hauts et des bas
L’édition 2014 du salon bruxellois a fermé ses portes lundi soir.
Publié le 24-02-2014 à 19h39 - Mis à jour le 04-03-2014 à 14h50
En fin d’après-midi hier, les visiteurs quittaient le site de Tour et Taxis peu à peu. Pour cette édition de la Foire du livre, les "impressions" de fréquentation sont mitigées. "On ne se bousculait pas dans les allées", remarque Béatrice Lacoste de Gallimard. "La fréquentation me semble en baisse et le chiffre s’en ressent. Les signatures d’auteurs connus ont toutefois bien fonctionné, comme celles de Pierre Assouline ou Jonathan Coe. Le contact avec le public était très bon."
Même impression pour l’éditrice belge Luce Wilquin : "La fréquentation est moindre par rapport aux années précédentes, il y a eu de grands creux. Mais dimanche après-midi, d’un seul coup il y avait énormément de monde. Nous étions trois sur le stand et cela ne suffisait pas."
Quantité? Qualité!
La commissaire générale de la Foire du livre Ana Garcia tempère ces impressions négatives : "Il n’y a pas eu de vagues mais des visiteurs en continu. On n’est pas dans la progression comme on l’espérait mais dans la moyenne des chiffres de l’année dernière" (environ 70 000 visiteurs, NdlR).
Aux yeux d’Hervé Gérard, président de l’ASBL de la Foire mais aussi exposant, cette édition était intéressante en termes de "qualité du public". "Les gens étaient motivés et participaient aux débats", ajoute-t-il. Concernant l’étalement de la Foire sur cinq jours, du jeudi au lundi, la formule doit rester intacte à ses yeux : "Ce lundi, j’ai vendu presque autant que dimanche. Le lundi reste toujours meilleur que le jeudi, il faut le maintenir."
Convivialité
La Comix Factory où était installé un atelier de dessin, ainsi que les sessions à l’Imaginarium et le pôle numérique ont attiré un public nombreux. Points forts de la Foire, ces lieux conviviaux ont suscité de riches échanges, l’essentiel pour Ana Garcia. "C’est une aventure humaine et collective, un événement important qui met le livre au centre une fois par an", conclut-elle.
