La Grèce éternelle, de tous les temps

"Deviens qui tu es", ou quand les sages grecs nous aident à vivre. Un essai du philosophe Vergely sur l’éternelle sagesse des Anciens.

Eric de Bellefroid
The world's tallest building pierces through a dense blanket of fog as the famous Dubai skyline disappears as part of a natural phenomenon which occurs just twice a year. Banker Syed Ali Adeel Bukhari snapped these incredible photos of the 2,700ft Burj Khalifa as the oil-rich city was engulfed in thick fog. SEE OUR COPY FOR DETAILS. Pictured: The Burj Khalifa piecing through the fog in Dubai this weekend. Please byline: Ali Adeel/Solent News © Ali Adeel/Solent News & Photo Agency UK +44 (0) 2380 458800 Reporters / Solentnews
The world's tallest building pierces through a dense blanket of fog as the famous Dubai skyline disappears as part of a natural phenomenon which occurs just twice a year. Banker Syed Ali Adeel Bukhari snapped these incredible photos of the 2,700ft Burj Khalifa as the oil-rich city was engulfed in thick fog. SEE OUR COPY FOR DETAILS. Pictured: The Burj Khalifa piecing through the fog in Dubai this weekend. Please byline: Ali Adeel/Solent News © Ali Adeel/Solent News & Photo Agency UK +44 (0) 2380 458800 Reporters / Solentnews ©Reporters / Solentnews

On reviendra toujours vers la Grèce. Non point pour le soleil, la mer, les îles; mais, en revanche, pour tous ceux qui la fondent : Platon, Socrate, Homère, Hérodote, Thucydide, Sophocle, Eschyle, Euripide et combien d’autres aussi. C’est à eux que nous rapporte aujourd’hui Bertrand Vergely, philosophe de nos jours, en nous dédiant l’essai "Deviens qui tu es", "phrase cosmique" dont la paternité ne revint jamais à Nietzsche qu’après Pindare, Ovide et saint Augustin. La philosophie grecque nous est souvent administrée comme une leçon "ex cathedra" où l’on a vite fait, si l’on en méconnaît l’épine dorsale, de confondre Thalès, Parménide et Héraclite. Sans parler des Zénon et des Diogène. C’est ici même que Bertrand Vergely, agrégé de philosophie et normalien, se réjouit d’établir des correspondances entre l’Antiquité grecque et le monde contemporain, nous ouvrant ainsi à la sagesse éternellement moderne des Anciens. Ce que dit M. Vergely, d’un mot, c’est que si les Grecs eurent leurs dieux, leurs mythes et leurs héros, notre époque aussi bien possède les siens. Outre que les Grecs nous permirent de découvrir ce qu’était le sens de la vie. Notamment quand, au Ve siècle avant J.-C., Périclès invente la démocratie et aspire à bâtir une vraie société. On se plaira donc, au cours de cet essai - certes didactique mais ô combien érudit - de suivre l’auteur dans ses rapprochements entre l’Antiquité et la contemporanéité. Des translations souvent osées, parfois téméraires, mais la plupart du temps assez édifiantes. Un vrai malheur sans doute que nous ne soyons pas tous docteurs en philosophie. Mais, il est juste, "personne ne vit en pensant que la vie est vide et qu’elle n’a rien à lui apprendre." Aussi, même Aristote eut-il le don d’écrire dans sa "Métaphysique" que "c’est en regardant le soleil, la lune, les étoiles, l’univers que les premiers philosophes eurent l’idée de s’interroger".

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