Bruckner, père et fils

L’écrivain qui ne ressemble à personne évoque une filiation houleuse. Qui fut assurément aussi la grande chance de sa vie.

Eric de Bellefroid
Bruckner, père et fils

L’écrivain qui ne ressemble à personne évoque une filiation houleuse. Qui fut assurément aussi la grande chance de sa vie.Enfin, Pascal Bruckner (Paris, 15 décembre 1948) se révèle. Bien qu’on l’ait pu deviner à travers ses livres, depuis pas mal d’années. Ecrivain et essayiste d’un talent toujours inattendu, d’une imagination primesautière (et provocatrice, il en convient), rangé par assimilation aux côtés des "nouveaux philosophes" et par conséquent des intellectuels juifs, élève de Jankélévitch et de Barthes, n’étant cependant ni agrégé ni normalien, mais auteur d’une thèse sur l’émancipation sexuelle dans l’œuvre du socialiste utopiste Charles Fourier, il daigne cette fois s’exposer en une confession abrasive pourtant irrésistiblement teintée d’humour, évitant à tous les tournants de sombrer dans une gravité pathétique.

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