L'arbre qui nous éveille

Avant "Le tigre", qui lu valut un vif succès, John Vaillant s’est intéressé à la disparition d’un arbre emblématique. A travers lui, c’est toute une industrie et une civilisation qui révèlent leurs excès, irrémédiables pour la planète.

Simon Geneviève
Forest Of Spruce Trees With Mist At Sunrise In Gaspesie National Park;Quebec Canada Reporters / Design Pics
Forest Of Spruce Trees With Mist At Sunrise In Gaspesie National Park;Quebec Canada Reporters / Design Pics ©Reporters / Design Pics

Avant "Le tigre", qui lu valut un vif succès, John Vaillant s’est intéressé à la disparition d’un arbre emblématique. A travers lui, c’est toute une industrie et une civilisation qui révèlent leurs excès, irrémédiables pour la planète.Insatiable voyageur, John Vaillant n’a de cesse de s’intéresser aux frictions entre l’homme et son milieu naturel. Ainsi a-t-il parcouru les cinq continents, offrant aux lecteurs de "The New Yorker", "The Atlantic" et "National Geographic" le récit de ses pérégrinations. En 2010, "Le Tigre" lui a valu une large reconnaissance. Ce texte, couronné par le prix Nicolas Bouvier, dressait, au départ d’une histoire vraie (un tigre de Sibérie avait, l’hiver 1997, dévoré les habitants d’un petit village isolé des forêts d’Extrême-Orient russe), le portrait d’une région à l’économie, la culture et l’environnement dévastés. C’est aussi l’hiver 1997, mais en terres canadiennes cette fois, qui lui a inspiré "L’Arbre d’or", sous-titré "Vie et mort d’un géant canadien", un livre antérieur au "Tigre".

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