Disraeli, fantas que et formidable

Comment un modeste juif devint Premier ministre de la snob Angleterre. Auteur de douze romans, romantique en diable et génie politique inattendu.

Jacques Franck
British Prime Minister Benjamin Disraeli, ca. 1870s Copyright: Reporters / Everett
British Prime Minister Benjamin Disraeli, ca. 1870s Copyright: Reporters / Everett ©Copyright: Reporters / Everett

Comment un modeste juif devint Premier ministre de la snob Angleterre. Auteur de douze romans, romantique en diable et génie politique inattendu.Disraeli est une des figures les plus improbables de l’histoire politique du XIX e siècle. Voilà le petit-fils d’un immigré italien venu du ghetto de Cento (Emilie), qui fit fortune en important des chapeaux de paille de son pays natal, qui s’élève jusqu’à devenir le Premier ministre d’un pays passablement antisémite, encore largement dominé par une aristocratie égocentrique et fastueuse. Voilà un petit jeune qui a quitté l’école à seize ans, romantique en diable et dandy effronté, qui réalise un double parcours d’écrivain (il publia son dernier roman, "Endymion", à 76 ans) et d’homme d’Etat, un des rares qui laissa une marque durable sur l’Angleterre.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...