Beate et Serge Klarsfeld, l'absolu du couple juif allemand

Beate et Serge Klarsfeld racontent leurs incessants combats de mémoire. L’inlassable traque des criminels nazis, avec ses faveurs et déshonneurs.

Eric de Bellefroid
Manifestation pour protester contre la condamnation par le tribunal de Cologne a deux mois de prison ferme de Beate Klarsfeld, chasseur de nazis, (pour la tentative d'enlevement du nazi Kurt Lischka, ancien chef de la Gestapo a Paris), devant l'ambassade d'Allemagne a Paris : ici au cours de la manifestation Beate Klarsfeld avec son mari Serge le 11 juillet 1974 --- Demonstration outside german embassy in Paris in favor of Beate Klarsfeld (c with flowers) who has been condemned to prison july 11, 1974 : here Beate Klarsfeld and her husband Serge Reporters / Rue des Archives *** Local Caption *** Demonstration outside german embassy in Paris in favor of Beate Klarsfeld (c with flowers) who has been condemned to prison july 11, 1974 : here Beate Klarsfeld and her husband Serge
Manifestation pour protester contre la condamnation par le tribunal de Cologne a deux mois de prison ferme de Beate Klarsfeld, chasseur de nazis, (pour la tentative d'enlevement du nazi Kurt Lischka, ancien chef de la Gestapo a Paris), devant l'ambassade d'Allemagne a Paris : ici au cours de la manifestation Beate Klarsfeld avec son mari Serge le 11 juillet 1974 --- Demonstration outside german embassy in Paris in favor of Beate Klarsfeld (c with flowers) who has been condemned to prison july 11, 1974 : here Beate Klarsfeld and her husband Serge Reporters / Rue des Archives *** Local Caption *** Demonstration outside german embassy in Paris in favor of Beate Klarsfeld (c with flowers) who has been condemned to prison july 11, 1974 : here Beate Klarsfeld and her husband Serge ©Reporters / Rue des Archives

Beate et Serge Klarsfeld racontent leurs incessants combats de mémoire. L’inlassable traque des criminels nazis, avec ses faveurs et déshonneurs.Dans l’histoire d’après-guerre d’une jeunesse allemande longtemps traumatisée, tétanisée par la Shoah, celle de ce "passé qui ne passe pas", il y eut, à l’orée des années 1970, l’inscription en creux d’une violence aveugle et extrême, portée au paroxysme du paradoxe et du cynisme par la Bande à Baader (RFA), poussée bientôt au comble de l’absurde par ses accointances à peine dissimulées avec le mouvement terroriste palestinien Septembre-Noir, auteur du carnage des Jeux olympiques de Munich en 1972.

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