La longue agonie de Rome

Les sacs des barbares n’ont pas causé mais accéléré le déclin.

Paul Vaute

Les sacs des barbares n’ont pas causé mais accéléré le déclin.Rome ne s’est pas défaite en un jour : on le savait. Si le pillage de la ville par les Wisigoths d’Alaric, en 410, apparaît comme un tournant, il s’écoule encore deux tiers de siècle avant la déposition du dernier empereur en 476. Et si ces sacs - il y en eut d’autres, en amont et en aval - ont accéléré le déclin, ils n’en furent pas la cause. "La transformation était inéluctable, écrit Umberto Roberto, mais chacun des coups qu’ils ont successivement portés a accéléré ce processus".

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