Jeanne Benameur interroge le retour d’un otage revenu de captivité. Une réflexion sur ces lieux de l’intime de soi que l’on préfère ne pas trop remuer.Il a de la chance. Il est vivant. Il rentre." En trois phrases brèves, Jeanne Benameur cerne le coeur de son roman : "Otages intimes". Là d’où tout part et où tout se concentre. Pas de doute, en effet. L’homme pour qui "Je rentre" est synonyme de liberté revient de la violence de la captivité. Il ne sait trop à quels marchandages il doit d’être vivant, contrairement à d’autres, plus malchanceux, restés là-bas. Sans autre avertissement, il a été, quelques heures plus tôt, conduit vers un avion dont il ignore toujours la destination. Il n’ose...
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