Colum McCann explore la violence avant et après avoir été lui-même agressé

"Un homme m’a attaqué par derrière et assommé, alors que je venais de porter secours à une femme qui venait elle-même de se faire attaquer dans la rue. J’ai dû être hospitalisé. […] Il me semble que parfois nous écrivons notre vie à l’avance et que, d’autres fois, nous sommes seulement capables de regarder derrière nous."

Geneviève Simon
Person being attacked in dark staircase Model Release : Available Property Release : Not applicable PhotoAlto / Reporters Ref : IAA009000187
Person being attacked in dark staircase Model Release : Available Property Release : Not applicable PhotoAlto / Reporters Ref : IAA009000187 ©PhotoAlto / Reporters

"Ces nouvelles étaient presque achevées à l’été 2014, quand j’ai été victime, le 27 juin, d’une agression à New Haven, dans le Connecticut. Un homme m’a attaqué par derrière et assommé, alors que je venais de porter secours à une femme qui venait elle-même de se faire attaquer dans la rue. J’ai dû être hospitalisé. […] Il me semble que parfois nous écrivons notre vie à l’avance et que, d’autres fois, nous sommes seulement capables de regarder derrière nous." C’est par ces mots que Colum McCann (né à Dublin en 1965, il vit à New York) présente son dernier livre traduit en français, "Treize façons de voir". Cinq textes - un court roman qui donne son titre à l’ensemble et quatre nouvelles - s’y articulent autour du thème de la violence, qu’elle soit sociale, psychologique, politique ou guerrière. Pour l’auteur de "Danseur", "Zoli", "Et que le vaste monde poursuive sa course folle" et "Transatlantic", qui était de passage à Paris il y a peu, "chaque mot est autobiographique, même quand vous n’écrivez pas à propos de vous-même. Parce que c’est vous qui faites les choix, c’est vous qui mettez les mots les uns à côté des autres."

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