Jean Harlow détruite par le succès de ses seins exultants

Monique Verdussen

Le nom de Jean Harlow n’est plus guère connu des générations d’aujourd’hui. Sa célébrité préfigura pourtant celle de Marilyn Monroe qui avait dix ans lorsqu’elle mourut en 1937, plongeant les studios de Californie dans le désarroi. Avec ses cheveux d’or et un physique tout en douceur, elle était née comme un cadeau des fées pour son dentiste de père et une mère à l’amour d’autant plus étouffant qu’elle lui fit porter les manques liés à la rupture de son couple. A 13 ans, elle tournait la tête aux garçons, sa beauté dissuadant sa scolarité d’attentes plus conformes. A 16 ans, en quête de liberté, elle se mariait sur un coup de tête pour divorcer presque aussitôt et se voir affublée d’un beau-père peu résistant, avant de la ruiner, aux atouts qui la feront détester par les femmes et désirer par les hommes : des seins glorieux et une chevelure platine qui firent se cligner d’indignation les yeux du pape Pie XI.

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