Les brèves rencontres de Michel Lambert

Monique Verdussen
Les brèves rencontres de Michel Lambert

Un réalisateur confronté au passage du temps et aux incertitudes de la création.Inquiet. Tel apparaît, dès la première phrase, le narrateur du récent roman de Michel Lambert - "L’Adaptation" : "La peur du film en trop m’est venue un soir d’automne." Cinéaste, il est dans les incertitudes de la préparation d’un film adapté du roman "La Jeune Fille brune" d’Alexandre Tisma dans lequel il va bientôt se retrouver en une sorte de jeu de miroirs autour du passage du temps et de la nostalgie d’émotions que l’on ne revit jamais de la même façon. Le thème a souvent été exploré par Michel Lambert, notamment dans ses nouvelles. Mais là, ses personnages semblent refléter des inquiétudes auxquelles on ne le sent vraiment pas étranger. Ne faut-il pas savoir s’arrêter à temps ? Où trouver et comment traduire les couleurs des ciels que l’on porte en soi ? La fiction et la confidence ont à l’évidence des affinités qui ne doivent pas grand-chose au hasard et s’allient en une justesse bouleversante.

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