Régis Debray, les leçons d’une vie

Eric de Bellefroid
Portrait of Regis Debray at his place 23/09/2015 ©Hannah ASSOULINE/Opale/Leemage Reporters / Leemage
Portrait of Regis Debray at his place 23/09/2015 ©Hannah ASSOULINE/Opale/Leemage Reporters / Leemage ©Reporters / Leemage

Le compagnon de route du "Che" nous livre comme un testament. Avec modestie et ironie, il nous commente les fragilités de la lutte.Jusque-là, on ne tenait pas Régis Debray pour un prince de l’humilité. Mais le personnage a peut-être changé, ou l’humeur du monde. Dans ce "Bilan de faillite" qu’il adresse à son fils Antoine, à l’aube de tous les choix, entre l’administration ou la finance notamment, il ne sait plus trop s’il est lui-même un homme du passé ou du passif. C’est vrai, de toutes les causes qu’il a étreintes, embrassées ou épousées, entre Fidel Castro et Ernesto "Che" Guevara, la plupart paraissent aujourd’hui ruinées. L’Amérique latine de Pinochet - une certaine Amérique du Nord en somme - semble avoir eu raison de celle de Salvador Allende.

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