Marc Lévy : "Il faut parvenir à voir un être humain avant la couleur de sa peau"

Dans un immeuble bien sous tous rapports, se croise une faune représentative du chaudron culturel qu’est New York. Il y a là un journaliste de Fox News, un comptable, un professeur et sa fille comédienne, clouée dans un fauteuil roulant, une veuve désargentée, etc. Et Deepak, le liftier, qui, les fait voyager entre les étages. Un homme arrivé d’Inde des décennies plus tôt, manipulant comme personne le capricieux ascenseur mécanique. Suite à un accident de son collègue de nuit, Deepak doit lui trouver un remplaçant. Et ce n’est pas l’arrivée de Sanji, son neveu débarqué de Mumbai, qui va l’aider dans sa tâche. Malgré des airs de comédie des années 50, "Une fille comme elle", le dernier en date des romans de Marc Lévy en dit long sur l’Amérique d’aujourd’hui, celle où l’écrivain a décidé de vivre. "Je pense que quand on aime, il faut être là quand ça ne va pas bien. Ce qui a été détruit depuis l’élection de Trump, c’est terrible. On a supprimé sept milliards d’aide à l’éducation des enfants les plus démunis."

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