Le livre de langue française en équilibre en Belgique
Publié le 26-06-2018 à 10h08 - Mis à jour le 26-06-2018 à 10h14
L’enquête annuelle de l’Adeb révèle une augmentation du chiffre d’affaires de 1,1 %.Comme chaque année, l’Adeb (Association des éditeurs belges) scanne le marché du livre de langue française en Belgique pour en livrer les chiffres clés. Bonne nouvelle pour 2017, ce marché affiche une légère hausse de 1,1 % avec un chiffre d’affaires global de 242 671 millions d’euros. Et si l’on se penche sur les sept années précédentes, on réalise qu’après une chute de marché de 2010 à 2014, la stabilisation se confirme.
Et s’explique par divers facteurs. Notre marché est très influencé par la France. Dès lors, quand on observe un phénomène dit "locomotive" comme Astérix en 2017, vendu à 1,6 million d’exemplaires, les autres livres, et principalement les bandes dessinées, en bénéficient également. Comme le révèle le panier moyen du lecteur (26,83 €) qui montre que celui-ci se contente rarement d’un seul livre lorsqu’il rentre dans une librairie. Par ailleurs, d’autres secteurs éditoriaux comme l’édition scolaire et les sciences humaines sont plus porteurs chez nous qu’en France où le marché global du livre enregistre une baisse de 1,4 %.
En revanche, la littérature générale continue à souffrir avec une diminution du chiffre d’affaires du grand format qui n’est pas compensée par l’augmentation des poches. Et pour finir par deux notes positives, signalons que 62,4 % de notre production s’exporte et que les libraires, en souffrance ces dernières années, se refont une santé.