Pour un dialogue avec le Japon

Bernard Stevens analyse l’intérêt de Heidegger pour ses philosophes et l’ouverture de l’Occident à l’art nippon.

Jacques Franck
Pour un dialogue avec le Japon

Ancien directeur de programme au Collège international de philosophie, chercheur à l’Université de Louvain-la-Neuve, Bernard Stevens publie un ouvrage doctement intitulé Heidegger et l’Ecole de Kyôto. Écrivant sans jargon, il y éclaire remarquablement le dialogue entre l’Europe et l’Asie qu’il appelle de ses vœux. Ce dialogue hante Stevens depuis son enfance en Orient (son père était diplomate), si bien que lorsqu’il entreprit l’étude de la philosophie, son but était de trouver le "site conceptuel" pour un dialogue entre la philosophie occidentale et les pensées asiatiques. Il ne comprenait pas, en effet, qu’à une époque aussi multiculturelle et internationalisée que la nôtre, la réflexion philosophique en Occident puisse rester ethnocentrique. Avec ce résultat : que les philosophes occidentaux du XXIe siècle sont plus proches de la pensée grecque d’il y a 2500 ans (Platon, Aristote, etc.) que de celle de leurs contemporains au pays du Soleil levant !

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