Un parfum de vécu et de "Térébenthine"

Carole Fives trempe sa plume incisive dans l’huile du mépris. Peinture parodique de l’art contemporain.

Une entame interpellante, qui intrigue et se relira volontiers en fin de parcours, ouvre le nouveau et huitième roman de la jeune et prolifique Carole Fives . Cette fois, l’autrice de Tenir jusqu’à l’aube trempe sa plume dans l’huile et l’acrylique du mépris. Dans les souvenirs aussi, puisque l’on croit déceler un récit aux accents autobiographiques dans Térébenthine, surnom donné à ce trio d’étudiants aux Beaux-Arts, trois jeunes qui croient encore aux vertus de la peinture, alors qu’elle ne serait plus de mise dans les écoles depuis le début des années 2000. Seule compte la performance, semble ironiser la narratrice qui, par le tutoiement, s’adresse à elle-même.

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