Une périphérie lointaine, théâtre de nos vies

D’une vidéo à l’embrasement, il suffit de peu. Plongée lucide dans notre époque violente et connectée.

Une périphérie lointaine, théâtre de nos vies
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Après la belle prouesse de Désorientale (paru en 2016), premier roman multi primé, beau succès en librairie, traduit dans une dizaine de langues, l’exercice du deuxième opus peut s’avérer délicat. Rien de tel pour Négar Djavadi (Téhéran, 1969) qui nous emmène cette fois dans un tout autre univers que celui des méandres de l’identité à travers trois générations marquées par la tragédie de la chute : Arène est un texte nerveux, résolument ancré dans le Paris de notre temps et qui prend le temps d’installer une réalité complexe en évitant les clichés.

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