La fabrique des fantômes

Robin Robertson magnifie l’impossible retour à la vie d’un vétéran de la Seconde Guerre.

La fabrique des fantômes
©BELGA

Poète, éditeur d’Irvine Welsh, de John Banville et de James Kelman, Robin Robertson (Scone, 1955) signe avec Walker un premier roman, par sa fluidité, qui est aussi poème, par sa forme. Jeune soldat canadien qui a combattu en Normandie, en Belgique et en Hollande, Walker a préféré s’installer à New York plutôt que de retrouver Cap-Breton où l’attendait sa fiancée. Nous sommes en 1946, et si l’Amérique aide a minima ses vétérans pour trouver un logement ou des repas, elle ne se préoccupe pas de leurs traumatismes. À New York, ville qui étincelle la nuit, quand "de jour c’était autre chose", Walker ne parvient qu’à décrocher de petits boulots sur les docks. Après un an de ce régime précaire, il décide de rejoindre Los Angeles.

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