Dai Sijie descend dans les profondeurs du Tibet

Il dénonce la folie des gardes rouges de façon si éblouissante qu’on aurait aimé en lire plus.

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©Reporters / Leemage

Dai Sijie est l’auteur de livres déroutants, qu’il prend le temps de ciseler. Ce n’est ni un abonné aux rentrées littéraires, ni une machine à produire des manuscrits. C’est un écrivain inclassable dont chaque ouvrage est une surprise. Révélé en 2000 par Balzac et la petite tailleuse chinoise, que Bernard Pivot avait porté aux nues au bon vieux temps de Bouillon de culture, ce romancier (et cinéaste à ses heures) franco-chinois tisse tranquillement une œuvre dont le fil rouge est un amour passionné de la langue française. Il n’est que dans l’ordre des choses qu’il ait obtenu, l’an dernier, le Grand prix Hervé-Deluen de l’Académie française.

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