"Les lionnes", de Lucy Ellmann : un vertigineux torrent intérieur de plus de mille pages

Son quotidien et l’Amérique passés au filtre de la voix intérieure d’une mère au foyer.

"Les lionnes", de Lucy Ellmann : un vertigineux torrent intérieur de plus de mille pages
©Shutterstock

On n’avait pas vécu pareille expérience de lecture depuis Rouge ou mort de David Peace. Incantatoire, hypnotique, obsessionnelle, l’écriture de l’écrivain anglais pouvait en agacer certains, mais en captiver d’autres, elle qui entraînait par son magnétisme. Pour ceux qui s’en délectèrent, ce fut un régal rarement égalé. Avec Les lionnes, son septième roman mais le deuxième traduit en français, Lucy Ellmann propose un roman d’une audacieuse et comparable ambition - il est constitué d’une seule phrase courant sur plus de 1100 pages -, qui confère lui aussi à une singulière traversée.

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