À travers Samuel Pozzi revit la Belle Époque

Au départ d’un tableau de John Singer Sargent, c’est tout le Paris d’une période charnière que Julian Barnes fait revivre.

À travers Samuel Pozzi revit la Belle Époque
©D.R.

Julian Barnes aime varier ses plaisirs d’écriture. On l’avait quitté avec La seule histoire (2018), roman exquis retraçant la trajectoire d’un jeune homme qui goûte aux merveilles de l’amour avant d’en découvrir les turpitudes. Avant cela, il nous avait ébloui avec Le fracas du temps (2016), magistrale réflexion sur la position délicate d’un artiste (Chostakovitch en l’occurrence) dès lors qu’il est pris dans les rets d’un pouvoir qui n’hésite pas à supprimer ses opposants. L’homme en rouge, qui vient d’être traduit en français, est encore singulier : à partir d’un tableau vu en 2015 dans une salle de la National Gallery, à Londres, l’auteur du Perroquet de Flaubert nous entraîne dans une ambitieuse fresque dépeignant le Paris de la Belle Époque.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...